Plume de platine   Inscrit le: 3/3/2014 De: Dans le livre fermé tous les mots sont ouverts. Envois: 5496 |
Soixante peaux que tu aimes le titre de mon prochain recueil en hommage à mes parents disparus. Soixante peaux que tu aimes le titre de mon prochain recueil en hommage à mes parents disparus . . .
Soixante ans, deux tiers d'une vie, notre poète nous plonge dans ses souvenirs les plus intimes pour nous projeter vers d'autres horizons.
NAÎTRE en mai 1959, dans une famille qui va bientôt se rompre, Pascal va vivre une enfance épanouie et riche d'enseignements, il dévore tous les livres :
<< A 15 ans j'ai lu les Frères Karamazov de Féodor Dostoïeski.>>
PARFUM DE POEME, choyé auprès d'une mère avec laquelle il tissera des liens très forts.
<< Elle m'a appris beaucoup >> dira-t-il souvent et même s'il s'en défend, une fusion est née.
La combativité de ce dernier lui a été léguée par cette femme qui s'est battue seule pour élever cet unique enfant qui va très tôt quitter l'école pour aller travailler et devenir autonome.
Sa vie d'adolescent s'achève rapidement et les premiers petits boulots, les plaisirs de la vie l'ont plongé dans un monde hédoniste : bonne chair, CHAMPAGNE, belles mécaniques de rêve : FERRARI et aussi : BELLES D'UN SOIR, fleur qu'il courtise pour allumer un songe à l'aurore promise.
Il flâne souvent dans les rues de Paris, fréquente les salles de jeux tel un FLAMBEUR, connaît les meilleures tables : A PIERRE LE CUISINIER, s'enivre de musique : IDOLE DES JEUNES aux sons psychédéliques qui résonnent en son âme tels des échos magiques.
Tous ces plaisirs artificiels n'ont pas de secret pour lui.
Sa vie est étourdissante, tourbillonnante mais pas palpitante
car au fond de lui se cache une éternelle quête . . .
Un samedi matin, à l'aube de ses quarante printemps, il s'autorise une pause à la terrasse d'un CAFE, commande UN CHOCOLAT, son esprit vagabonde et il fait le bilan de sa vie. Il n'a pas encore trouvé sa voie . . .
Là pris dans << L'OEIL DU CYCLONE >>, la pollution et tous les maux de la terre, il glisse lentement vers le fond de l'abîme.
Comme une EPAVE il se laisse aller à la dérive et il sombre face à ces PREDATEURS du pouvoir, face à ces horreurs de l'actualité du moment, sur ces ENFANCES VOLEES, sur ces REVOLUTIONS des démunis.
Il souffre d'une grande solitude où il s'enferme entre ses murs étroits dans une vaste prison de silence.
Ses proches lui manquent, LEUR PRESENCE ou plutôt leur absence est pesante.
Il pense à son père disparu, lui qui de << SA CHAMBRE AVEC VUE >> regardait s'égrener le temps perdu quand il décide de lui écrire << LETTRE A MON CHER DISPARU >>, peut-être entendra-t-il ma supplique, mon cri . . .
Puis ses pensées se concentrent vers celle qui fut son modèle, sa muse, sa ligne de vie.
Il décide de prendre sa plus belle plume pour lui rendre un ultime hommage, elle qui a joué LA REBELLE face à ce satané crabe. << POUR MA MERE JE T'OFFRE CE TENDRE POEME >>
Toi qui fut à mes côtés lorsque j'en avais besoin, toi qui m'a construit, toi qui fut ma plus tendre protectrice tout au long de mon enfance . . .
Pour lui, pour elle, pour ceux qu'il aime, il est à un virage important de sa vie.
Il sent monter en lui deux forces invisibles qui s'affrontent.
Qui sera << LE SURVIVANT DE L'APOCALYPSE >> ?
Comme des mains qui combattent la tempête dans l'OURAGAN de sa tourmente, tel UN ANGE DE LUMIERE, sa bonne étoile lui dictera la bonne route à suivre . . .
Oui on OUBLIE TOUT, des MAINS DE FEU vont l'extraire de cette dictacture du paraître, des artifices, DES MENSONGES, DES RAPACES AU POUVOIR.Il restera un homme INCORRUPTIBLE.
N'ETRE que l'éclair d'un souffle qui s'enfuit dans le vent, LE TEMPS DEFILE et malgré LA NOSTALGIE du passé, il retrouve des forces enfouies, celles qu'ils l'animaient dans sa prime jeunesse.
L'ECHAPPEE BELLE, tel un oiseau, il prendra son ENVOL vers de nouveaux horizons.
Il va trouver un EVEIL vers cet ailleurs fait de communion avec la nature, le beau, le vrai, l'amitié fraternelle.
Rentrant chez lui, après une dernière balade à bicyclette comme pour s'aérer l'esprit tel << L'AIGLE DE TOLEDE >>, il décide de jouer LES SALTIMBANQUES et part à l'aventure . . .
Billet d'avion en poche il s'envole loin de tout pour se reconstruire.
Déjà dans la cabine, lorsque le PILOTE DE LIGNE annonce la destination, il rêve d'un ailleurs, il rêve d'un meilleur.
Sa voisine de siège, UNE ASSISTANTE DE DIRECTION lui tiendra compagnie pendant le voyage qui les mènera tous les deux vers les immensités du Grand Nord Canadien.
Des liens se tissent, ces deux là , c'est sûr, rêvent de mêmes idéaux, ils sont sur la même longueur d'onde.
Aurait-il trouvé sa muse ?
<< SERAIS-JE DANS TON REVE >> ? Lui qui REVE D'EDEN.
Il se surprend en pensée à lui écrire << UNE LETTRE A >> . . .
Au fait, il ne sait même pas son prénom . . .
Qu'importe.Au-delà de L'EROTISME coule dans ses veines UNE RIVIERE D'INSOLENCE qui le conduira vers un ETERNEL PRINTEMPS et UN AMOUR A LA PAGE où j'entends la voix d'un ENVOUTEMENT.
A leur descente d'avion malgré LA COLERE DES VENTS, il maintient son cap.
Il le sait, il a tracé sa voie vers un nouveau destin.
La nature insolente s'offre à eux telle une belle dame généreuse.
Au loin UNE PANTHERE DES NEIGES semble lui indiquer la tanière de L'OURS,
Symbole des grands espaces : tout semble apaisé.
Ils s'installeront là 52 SEMAINES D'UNE ANNEE.
Ils reconnaîtront l'empreinte de leurs TRACES TEMPORELLES que le temps a gravé en QUATRE SAISONS.
N'auront de cesse d'appliquer LE CARPE DIEM et d'une vie proche de la nature, de la vraie vie.
Il lui promet << j'ALLUMERAI TON REVE >>.Il lui dit LOVE TOI SUR MON COEUR.
C'est sûr et là , une pensée lui vint, j'aurais tant aimé que cette vie soit celle de JULIETTE.
Soudain << LE TELEPHONE AMOUREUX >> retentit, c'est elle, sa muse . . .
Ils rêveront tous deux au-delà des temps d'un Amour de printemps dans le vaste ciel, caresse de soleil où s'embrasent leurs coeurs d'enfant tel le chant d'une RESURRECTION.
Sur la terre vierge REVE UN ARBRE :
Il lui dit aie CONFIANCE, j'ai changé l'avenir en lueurs d'horizon où j'aperçois l'étoile lointaine : nuit en fleurs.
Dans l'océan baigneront leurs deux corps enlacés où se noieront leurs peines, leurs chagrins, leurs tourments vers une douce DELIVRANCE qui les rapprochera et ils feront fusion dans les feux de l'aurore où s'élèvent deux COMETES : fracas des temps.
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