Le poète et l’enfant



La mort ravit l’enfant et endeuille la mère.
Il n’avait que six ans, six bonheurs, six printemps
Quand l’ange de la fin lui abrégea le temps
De vivre parmi nous, entre ses sœurs et frères.

Ainsi, à chaque année, le jour douze de Mai
La tribu toute prend à travers champ la route
Pour rencontrer l’absent qui nous attend sans doute.
Oh petit fils tu sais qu’on t’avait tant aimé.

La vie a pris le pas mais je te vois encore
Et je me sens souvent te tenir par la main
Lorsque le temps perdu je prends notre chemin,
Mon esprit fixé sur le vers que j’élabore.

Tu m’inspirais les mots qui me fuient aujourd’hui
Tes yeux en étaient pleins au bonheur de ma plume
Ton sourire enfantin m’enrobait d’une brume
Qui gommait d‘un seul trait à jamais mes ennuis.

bien triste poème
et pourtant si réel
de ces réalités endeuillées
poète souvenez -vous de toutes ces douceurs partagées
très émouvant poème
Terry

Bonjour BOUCHARBA,

Une poésie poignante qui serre le coeur tant cela bouleverse...
Perdre un enfant doit être terrible....

Merci pour ces confidences intimistes qui touchent les coeurs !

Bon courage et prends bien soin de toi !



Douce journée cher ami poète BOUCHARBA !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Un tres beau poeme, tres touchant sur l´estime et le respect de ce poete porté á cet enfant .

Quel poème bouleversant !
Un deuil cruel, une émotion qui se lit à chaque vers !

Tu as une belle façon de jouer avec les mots pour les associer dans la rime sans pour autant en perdre le fil. L'histoire est triste mais le souvenir reste et fige cet enfant dans la vie de ses parents (au sens large du terme), on ne sort pas indemne d'une telle épreuve, mais la mort ne doit pas effacer pour autant celui qui fut un temps, soit-il court ou moins court...
C'est un émouvant partage que je viens de lire.
Amicalement.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Bonsoir Boucharba

Poignant poème, des émotions palpables au fil de la lecture. Un enfant parti trop tôt cependant sa présence demeure. Un poète chagriné qui a gravé de merveilleux souvenirs.

"Tu m’inspirais les mots qui me fuient aujourd’hui
Tes yeux en étaient pleins au bonheur de ma plume
Ton sourire enfantin m’enrobait d’une brume
Qui gommait d‘un seul trait à jamais mes ennuis."

De l'amour et du respect à l'égard de cet enfant. Un beau et profond poème

Amicalement Franie

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comme il est beau et parlant ce poème.
le poète et l'enfant ...en avant la poésie !

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Il ne s'agit pas de moi, j'ai essayé d'exprimer la douleur d'un ami..........qui a vécu cette peine. Il n'en s'etait pas facilement remis............Il a fallu des ans, ça m'a vraiment touché. Merci de vos commentaires et compassions. amicalement

Une poésie fort poignante.

Nos amis ont perdu leur petit dernier vers cet âge aussi et cela fait longtemps mais il reste à jamais dans nos pensées et dans nos coeurs et chaque année au mois de mai on pense encore plus à lui.

Un poème très émouvant et qui me donne des frissons.