mon ange me manque pendant les temps lents,
c'est un fantôme hantant dans tous les temps,
mignardement me blessant en rêvant,
en pensant, en chantant, en dansant.
son train me revient comme un benjoin,
il n'est pas commun à un humain,
sa province, sur Palatin,
son larcin n'est qu'un emprunt,
mais son venin est saint et sans fin.
cet incident a commencé fin printemps,
j'essaye de l'oublier mais bon, en vain,
vous connaissez le refrain:
il a conquis mon coeur en souriant,
m'hypnotisant dès l'instant.
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