Dans le ciel , le gros nuage pouf
Les pas qui foulent le sol : terre raisin
Se donner le moindre mal :frôler
On attendait plutôt un accent léger qu'un circonflexe
Qui n'est pas adéquat à un frôlement
Entre parenthèse terrestre :le banc dans un jardin
Entre parenthèse dans les cieux : l'arc en ciel
Le temps qui passe comme le facteur
Sonne à une cloche d'église
Madame la Poste à "Postdam"
Le brouillard d'une semi vieille peignant ses long cheveux
Im/porte ,ex/porte :va et vient de mondes
Portes ouvertes courant d'air
VoluTh d'un avion postal ; un filet et un bois de barque gladiateur
Dans le saHaras ,les galops de sable
L'escalade du poète au bâton de plume
Ton Bâ aussi les mots à chaque cascade d'encre
Monte par paliers et retient l'instant pour qu'il soit en retard
Pour que le temps soit en décalé
Il va là où l'on fait des images correspondant à des idées
Ces mots comme des oreilles radars se dressent
Mène une existence comme il l'entend
Et ces télescopes qui ouvrent un oeil
Une poésie brouillon qui ne sait plus ce qu'est aimer
Quand je dis peuple ,tu entends PEPLE au U muet
La pensée y va alors du mot gîte , gitan et agite dans une foulée
Un toit de voile retourne vers les étoiles
Parce qu'un van de vent l'y emporte
A ces nuits de mauvais garçons qui passent sous les fourches Caudines
Au poids plume de la main pas encore au box office
Au poids coq qui enjambe les cordes
Reconvertir le désir pour Claudine d'un je vais adorer.
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domi.gondrand@laposte.net