Décembre


J’entends les cloches du repentis,
Le présent et une course dans le froid,
Les jours se passe d’ambition,
Les semaines d’une lenteur chagrinante,
Un théâtre ou les comédiens fondent,
Comme la neige qui se meurent dans nos mains,
Frisson d’un lien rompu par une liberté,
Une escalade sur les monts de l’éternité,
Un homme se démonte pour un rêve,
Un esclandre d’un puritain anoblis,
Par son destin d’incompris et irréversible,
La vertu est un vice d’une ampleur démesuré,
Je m’effondre devant la période,
La température de mes idées se fait négatif,
Le cadeau ne donne à la surprise,
Qu’une amère saison de mépris,
Les actes ne sont que le serpent du diable,
Mes phobies sont la lenteur de leurs écailles,
Je frissonne de mes états d’âme,
Je tremble en regardant ma honte,
Transperçant mon cœur pour unique raison,
Je laisse mes larmes dans la barque,
De ce lac gelé ou rien ne peut me faire glisser,
Le mois s’achève et je reste immobile,
Face au train de mes regrets,
Qui s’en vas vers janvier.

Juin 2007

un très bel écrit !

Un écrit qui révele un grand style poétique !

Sandrine

merci pour ce joli écrit!!

un poème qui reflète bien ce que fait l'hiver à nos âmes j'a adoré ce poème tres expressif jess

merci pour vos comms chaleureux!!!