qu'en est-il de tout cet argent que l'on claque
et puis quand on se noie dans une flaque
un panier rempli de choses inutiles
satisfaire compenser dépenser
sans même réfléchir et ni penser
le superflu l'élégant et le futile
le coup de coeur le coup de chapeau
le coup de grâce
c'est quand on se retrouve dans la melasse
on renfloue on résoud on arrête
on dénoue on renoue
on revend on rachète
et jamais ça s'arrête

plus on prend plus on jette
plus on accumule plus on stimule
plus on avance plus on recule
un tas de chiffons plus grands
sans vie sans âme qui traînent
qui se traînent lamentablement
sur des ceinthres et qui pendent
comme des feuilles mortes
et qui vont s'échouer dans les tirroirs
pour finir leur vie déchus de tout charme
de toute beauté
qui se confondent et qui se fondent
dans la masse des tourments
dans le profond d'un chagrin
qu'on a jamais consolé

on est là au beau milieu
comme un pantin désarticulé
comme une vieille poupée désolée
triste et vieillie et remplie
de poussière
et la vie devient une misère
on se heurte on se prouve
on s'approuve et on se comprend
mais jamais rien n'est fini
cet engrenage sans fin de la dépense
de la volupté de la joie éphémère
que de vider son porte monnaie
sans compter....

anne

magnfique !

et

JOLI TEXTE EMPREINT DE VÉRITÉ , JE DÉPENSE MAIS JE COMPTE DE TOUTE FAÇON BIEN OBLIGE

Comme tu dépeins bien le portrait de ces gens qui, pour combler le vide de leur vie, achètent sans compter, presque avec frénésie, puis parfois réalisent à quel point ils sont seuls dans cette débauche de matérialisme ... Et pourtant ils continuent ...

Merci pour cet écrit.

superbe, regardes mon pôeme du jour Bling-Bling ou j'envisage un peu les même problèmes, bravo encore

si on pouvait vivre que d'amour et d'eau fraîche

la vie serait plus simple !!!

j'ai bien aimé le style de ton texte

bonne nuit !!

Tout dans nôtre société nous pousse à la dépense et ton poème en est une parfaite illustration.
HONORE