Bonsoir CHIBANI,
- "Mes mots n'auront de vie/ Qu'un instant de lecture", dis-tu.
C'est sans doute ce qui correspond, malheureusement, à à la réalité pour la plupart des factum du Poète qui, par l'engagement de la parole poétique, dénonce et condamne les abominations de ce monde.
Seuls les hommes sages, les hommes de paix, les philosophes et les poètes, essayant de faire entendre leur voix, savent que les mots sont les uniques armes pacifiques pour dénoncer les horreurs, les lois ignobles de la guerre, de la haine et de la misère. Ces gens, hélas, ne feront jamais partie d'un gouvernement, quel qu'il soit.
Ton poème de bon sens et d'entendement est bouleversant et exemplaire dans le sens de ce refus de fatalisme historique qui sert, hélas, d'alibi au silence et à la passivité. Oui, CHIBANI, écrire , fût-ce une chanson, fût-ce un poème, est moins un acte de haute solitude que l'expression d'une solidarité qui ne connaît ni limites, ni frontières.
Je louange "AVEC MON SANG". Pour moi ce poème inspire, éclaire, entraîne, et ne peut laiusser personne insensible.
Je te souhaite un excellent week-end.
Bien chaleureuse Amitié de plume.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)