Et je n'ai pas le dernier mot....
Quelle misère, quelle ère...
Et je m'attriste, et je m'étale...
la solitude serait-elle mon dédale ...
quelle misère, quelle ère !
Je pense à demain, je pense incertain...
à la nuit tombante, j'errerai c'est certain...
puisque l'amour est mon passager clandestin....
et que mon coeur s'enfuit clopant..clopin...
Non mais quelle utopie ! croire en nous, en moi .....
je m'enivre en ce moment présent de ton discours...
ivre un jour, ivre toujours... mais de toi, mais de toi...
et je n'ai pas le dernier mot comme...toujours...
J'attends au coin de ta rue, où bien est ce la mienne...
tout m'indiffère au point de traîner mes peines...
sur des chemins sans coquelicots privés de printemps..
sur des routes au noir bitume se désespérant ....
Je m'éloigne au soir tombant retenant les étoiles...
la lune s'affiche avec ses rondeurs infernales...
le soleil absent si las d'avoir tant brillé ...
comme si les saisons toutes lui appartenaient ...
Je ne suis plus qu'un point s'effaçant ...
je tourne le dos...suis une forme s'évaporant...
quelle misère, quelle ère ....
suis plus si sûre, de n'être que d'os et chair....
Isabelle le 15 octobre 2023
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