Ô vent porteur de mots sans maux...
Comme il est bon d’ouïr ce qu’apporte le vent,
Ces mots dits, loin d’ici, par une poétesse.
Que j’aime leur phrasé fait de délicatesse,
De sens inusités qu’on n’entend plus souvent.
Je sais qu’avec chaleur, d’un allant très fervent,
Son esprit appliqué compose avec justesse,
Formatant sans tarder, donc à toute vitesse,
Un texte qu’on ne dit jamais dans un couvent.
Qui pourrait résister à pareille chaleur
Sans s’enivrer des mots de si noble couleur ?
J’apprends donc, chaque jour, en lisant sa romance !
Ô suave Érato qui parfois fait le jeu
Des candides vieillots, agis mais recommence :
Je suis toujours fin prêt à brûler de doux feu !