Le loup qui appelle les sirènes...
Il est tréfonds, ténébreux, esseulé, endeuillé,
Quand vient l'horizon de la nuit : il hurle à la vie !
Sur le bord du pont d'un port, tout semble effrayé,
Il porte en lui le mystère de sa survie.
Tel un hymne magnétique il appelle les sirènes,
L'eau vibre avec des ronds grandissant qui ondulent,
Bientôt ces déesses, divines arriveront telles des reines,
Comme une entrée en matière tel un préambule.
Une source d' incandescence devient un corps d'énergie, lumineux,
Tel un halo autour des hurlements du loup,
L'eau est agitée les ressacs se forment faramineux,
Ces majestés arrivent de vague en vague ( Bonsoir ! mon loup loup)
Deux natures si différentes : des terres et des mers,
Se Rencontrent par certaines périodes et conversent,
Mais éclate un inattendu orage balnéaire,
Cette sorte de chant nuptial se tue sous une brutale averse :
Et tout s'éclipse !
----------------
mes recueils :
1
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2a2594e4cf.html
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2-2a25a45cff.html
2
edilivre /La rapsodie/