Même si la vie ne t'a pas épargnée
et que tu te sens à jamais bafouée
tu ne seras jamais oubliée
à travers tes joies et tes peines puériles
tu laisseras des traces indélébiles.
Ton regard enfant-femme furtif
tes pensées angéliques du diable
d'un teint d'avant-garde combatif
ton sourire tant mûri
qui ne demande qu'à être compris.
Même si les années t'ont volé ta jeunesse
ton innocence en est restée intacte
tes gestes continuent à chanter « peace and love »
tes cris à repousser l'injustice intolérante
toi, petite fille au coeur d'ange.
Fati, juin 2006
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