De cet amour terrible, Ã donner le vertige,
Au regard du baiser que ces lèvres dirigent
Comme une girouette, appétence du corps;
Que c’est beau ! Ça fait mal… (Certains même en sont morts)
Et parfois ressuscite entre deux cris du coeur,
La foi en celui-ci - Au Diable le bonheur ! -
Par un souffle de vie, déjà exaspéré.
Mon excuse à ce vers mais je dois le quitter…
De cet amour paisible où le mal du pays
Ne forme jamais un avec la poésie :
« Je t’aime évidemment mais je t’aime comment ? »
Hélas comme un ami depuis plus de vingt ans…
Et parfois l’impression d’avoir fait fausse route,
Submerge de regrets, de tristesse et de doutes,
Chaque miette de peau, déjà cicatrisée.
Mon excuse à ce vers mais je dois le quitter…
De cet amour à part, entre nous, qui ravive
Et qui peint l’horizon comme une alternative;
Ni feu, ni sympathie… Bien souvent le contraire :
Bel océan de pluie au fin fond du désert,
Quelle soif hermétique ! En redemande encore !
Pour que cet arc-en-ciel jamais ne s’évapore
De sa bouche inconnue, mille fois embrassée.
Je lui fais, dans ce vers, le serment de rester…
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.