Abigaelle...
Abigaelle...
Sous une pluie battante,
J'aperçus grelottante,
Une silhouette fine,
À l'allure féminine.
Que faisait-elle dans cette ruelle,
Si fantôme, si lugubre ?
Je voulus me tenir près d'elle,
Dans cette venelle insalubre,
Je craignais qu'elle fut une succube,
Appâtant son apéricube.
Elle me parut si humaine, si réelle,
Que je ne puis m'empêcher de m'arrêter.
Causette faite, j'eus le cœur morcelé,
Par cette séquence que vécut Abigaelle.
AMJO.
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La poésie, c'est tout ce qu'il y a de plus beau..