Je n'ai pas eu vent de ton cœur
Toi dont l'éther est le principe
Et l'amour en son chant vainqueur.
Ton âme est ce qui participe
Présent d'un discret absolu
Que ce qui est charme anticipe.
Seul ton désir est inconnu
De ce qui en fait la peuplade
Pour ne pas en être incongru.
Et ton secret n'est pas de rade
Qui s'emploie en ton sentiment
Au front resplendissant de jade.
Car ton art y est éminent
Où le social est ta doctrine
Ainsi qu'un esprit tempérant.
Mais ta beauté est assassine
Où le plaisir est ton docteur
A se rendre à la mescaline.
Je n'ai pas eu vent de ton cœur.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)