C’est la même personne, à peu de choses près…
L’autre attestant que l’une enrichit sa moitié,
Assorties dans un corps aux virages divins,
Elle (ou elles?) se cherche et se trouve au besoin.
Entendez-la plaider la famille avant tout !
L’amour en piédestal adulant son époux,
Au regard de la dame, insoumise chaleur,
Appel en va-et-vient de la chair et du cœur.
Puisque sous la ceinture apathique du temps,
S’invite exquisément l’épaisseur d’un amant,
Distinguant aussi bien le feu de l’étincelle
Que l’accès au plaisir du frisson infidèle.
Bien sûr qu’elle incrimine, au souffle libertin,
L’autre partie du jeu : prestigieux quotidien !
Salie par l’impression d’être tombée bien bas
Lorsque son bas du ventre investit d’autres doigts.
Ce peut-il que pas un ne veuille la juger ?
Si, de ses deux visages, aucun n’est à blâmer !
Pile : pour être heureuse… et reine en son royaume.
Face : pour embrasser les lèvres d’un autre homme.
C’est ainsi que je l’aime, entière évidemment,
Libre comme une femme au sourire impatient;
Courtisane du monde, amoureuse de moi…
- Et tant pis si parfois, cela ne se voit pas -
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.
