bonsoir
Grand merci pour vos charmantes lectures et commentaire que j'apprécie vivement.
Les belles fragrances de vos visites ont laissé leurs belles traces sur ma page et en mon coeur.
un petit clin d'oeil à gentilprince:
-Thierry:
Merci pour ton engouement pour mes modestes textes,
pour le nombre de vers dans mes strophes c'est exprès car je ne vois pas ce qu'aurait
ajouté une forme de quatrain en fin de mon écrit,l'essentiel étant dit pour exprimer
la pensée de mon texte alors le nombre de vers passe aux oubliettes pour moi(sourire),
Mes modestes textes se veulent souvent rebelles et ne répondent pas aux formes classiques,
Je suis aussi conscient que souvent je fais rimer la masculine avec la féminine non
par ignorance ni par faute de chercher mais par plaisir car souvent je trouve le beau dans ce qui est enfreint.
Je suis aussi conscient que les règles de poésie apportent beaucoup à l'écrit mais souvent
A trop chercher le parfait on finit par perdre de vue l'essentiel.
J'avoue que j'ai lu beaucoup de poèmes faits dans les règles de l'art mais hélas non pas
pu traverser mon coeur d'une once d'émotion et me laissèrent froid.
Je ne suis d'aucune école classique,je suis mon propre projet..
L'essentiel pour moi est dans le fil de mes émotions et si la rime met en valeur le contenu
tant mieux alors mais jamais le contraire.
Tiens voici un poème de Victor Hugo alors compte le nombre de vers en ses strophes
et dis moi s'il y a cette cohérence que tu cherche dans le nombre de vers!!
"Ecrit après la visite d'un bagne
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatrevingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.
Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là -haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu ; le coeur
S'éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre.
La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ;
Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre,
Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.
Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, Ã qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit ;
Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
On a de la pensée éteint en eux la flamme :
Et la société leur a volé leur âme."
Victor HUGO (1802-1885)
Sais tu aussi que les plus illustres et grands poètes ont fait des erreurs de Hiatus.
Les règles de la poésie sont essentielles mais en aucun ne doivent être l'essentiel
dans un écrit.
Mes modestes textes se lisent dans la pensée exprimée au fond,une pensée
qui chevauche libre à travers mes vers,tantôt prend pause en une strophe
mais se retrouve toujours dans la fin de l'écrit et donc la cohérence pour moi
est dans la pensée et non dans le nombre de vers.
Mais franchement merci à toi Thierry pour l'amabilité et l'intérêt que tu portes
à mes modestes écrits.
Au plaisir d'un prochain échange ..et Merci.
Wordinheart vous salue vivement