Plume de soie Inscrit le: 16/5/2007 De: tours Envois: 167 |
la mort Rampe farceur, petite ennemie mortelle, Ne crois pas en mon amour, tu n’es point belle, Sa fais quoi de se sentir hais par tous, Regarde toi petite raclure, pauvre fou, Personne ne te regarde en face, vilaine, O’certain t’aime par désespoir, par haine, Mais ce n’est que mensonge, que facétie, La peur les fait agir et puis c’est fini, Tu prend plaisir, ce sont tes amours a toi, Tu passe et repasse mais c’est ta loi, Les tambours grondent tes actes blessants, La parade criblée de mot chante, Rigole, ricane en ton honneur prince repoussant, O’ne fait pas de manière, on te sent, Tu est proche, l’accélération de tes pas sont clair, Pas de manière, tu flottes dans l’air, Approche satanée stupeur, viens me voir, Viens me cherché, la fuite n’est pas ce soir, Les regrets peuvent amener leurs misères, Mais ma porte ne se laissera pas faire, Tu crois m’atteindre par les souvenirs, Le déguisement de la beauté du désir, Se frotte a l’hivers brumeux, Et sur ma main s’étend le feu, Brûlant ma dernière carte de volonté, D’ailleurs mon attirance infernal de révolté, S’achemine sur le mur de l’inertie, Assis, passif a ce monde établie, Alors retournant vers cet automne mortel, Je tombe vaincu sur ce champ de stèle.
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