Epaves . . .
Epaves . . .
Loin des flots du pays en vagues de souffrance
S'arrache un vent de pluie aux océans d'effroi.
Mon coeur s'est-il noyé en ces rouleaux d'errance ?
Et s'immerge de ces mers qui ont soufflé le froid.
Je me suis tant battu contre vents et marées.
Qu'est devenu mon astre au ciel évanoui ?
Etrange solitude aux ombres amarrées
Je garde ton empreinte égarée dans mes nuits.
Sans repère voguant vers l'étoile démente
J'ai cherché sa traîne aux horizons gravés.
Ô ton voile est opaque en ses cris de tourmente
J'ai perdu ta trace au matin délavé.
Pascal.