Magnifique poème sur un temps douloureux.
Je n'avais que 12 ans ,quand en Juillet et aout 1945, en colonie patronnée par la 2ème DB, aucun hôtel n'étant disponible au Tyrol pour nous recevoir, on nous a fait l'honneur de partager les bâtiments d'un camp de prisonniers. Il y avait des inscriptions dans chaque case, en toutes langues, inscriptions qui, pour celles que je pouvais traduire, disaient l'au-revoir final dans un ressenti d'oppression encore perceptible.
IL n'y avait plus de châlits, on nous avait préparé des lits de camp, mais il restait encore ce silence pesant que nou rires insouciants bousculaient impertinemment.
Je n'avais que 12 ans et ce ne fut que bien plus tard que tout m'est revenu en images avec cette odeur indicible que je ressens encore.
Bravo Ă l'auteur pour ce que je viens de lire et merci Ă toi, Touareg, pour nous l'avoir fait connaitre.
GUY