Le héron et le crapaud. Les fables de la rivière

Assis près d'un ruisseau où s'écoulait sa vie,
Un crapaud espérait un nouvel horizon.
Il rêvait d'une ailleurs aux nénuphars jolis,
Mais craignait plus que tout, un abîme profond.

Il avait vu passer de vertes silhouettes,
Avec un peu de "trop", ou bien de "pas assez".
Il n'allait pas plonger pour de sottes rainettes,
Qui ne cochaient de croix, que juste la moitié.

Il était dans l'attente. Un signe du destin,
Qui ferait chavirer son cœur et ses pensées.
Il coassait le soir et ce jusqu'au matin.
Il était beau parleur enfin lui le croyait.

Un héron baladeur du haut de sa vigie,
Recherchait un quatre heure pour nourrir ses petits.
Attiré par le bruit du maître coasseur,
Il perça de son bec le funeste chanteur.

Moralité:
Chacun est imparfait,
D'esprit comme de trait.
A trop se voir joli,
L'attente est infinie...

bonsoir Thierry,

Une jolie fable en alexandrins avec une moralité sans appel!
Mais pour qui se prend t-il se crapaud belliqueux?
Merci pour ce beau poème, je ne suis régalée!!!
Amitié Thierry

----------------

Une fable superbe !

Bonjour Thierry,

Je rejoins complètement le commentaire de Patricia !

Magnifique poésie en une fable très expressive !



Belle journée cher ami poète !
Toutes mes amitiés
Sybilla

----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Ou
Ne plus rien attendre des autres...
Et vivre heureux en autarcie...