Fausse alerte ? Peut-être, il me semble !
Pourtant, pendant un instant, j’ai eu peur,
De voir ma vie plonger en pleine torpeur,
Tout va si vite, cela recommence, j’en tremble !
Je vacille et mon cerveau broie du noir,
Juste le temps de savoir si c’est la fin
Pour moi sur cette terre, j’appelle en vain afin
Qu’il ne soit pas trop tard, garder un espoir.
J’entends une voix, dans un soupçon de lucidité,
Qui veut me ramener à la vie, à elle ;
Une voix qui ne m’est pas inconnue, qui m’interpelle,
Avant de sombrer à nouveau en toute sérénité.
Me voici quelque part, comme dans un rêve,
L’espace d’un temps qui semble une éternité,
Avec l’impression d’apprendre enfin la vérité
Sur la vie, la mort. Vite ! Profiter de l’instant qui s’achève.
Combien de temps suis-je resté ainsi sans réel soleil,
Dans cet état de sommeil légèrement éclairé ?
Dans ce lieu pourtant sombre dont je n’aurai espéré
Revenir si vite, depuis ma chute à mon réveil ?
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Poème écrit en avril 2008 et extrait de mon second recueil "Chambre 438 (ou l'hymne à la vie)"
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Carpe diem
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