Re: Écrit laudatif à ARobert13 ( André).
Bonsoir TAREK,
Toute ma reconnaissance pour ce clin d’œil qui m'est adressé et que je reçois avec cette humilité sincère qui m'a toujours habitée et dont je ne me départirai jamais. Il me reste encore tellement de choses à apprendre. Je suis, et je serai toujours l'élève de mes œuvres. Dans tous les arts, le plaisir croît avec la connaissance que l'on a d'eux, et la satisfaction de faire partager ses quelques bagages dans une confraternité réciproque, toujours gage d’agrément.
Sur le forum, je ne suis qu'un maillon de cette chaine de poètes qui tous, avec leurs sentiments et leurs sensibilités différentes, essaient de donner le meilleur d'eux-mêmes dans une dynamique d'équipe qui inspire et demeure inspirante pour les autres. Voilà ma vraie vocation. Et je suis persuadé que c'est dans ce même état d'esprit que tous nos Ami(e)s adorent faire partager leur travail sur le forum.
Aussi, je rends également hommage aux membres de "L'OASIS" qui le méritent autant que moi, en rappelant cette citation sublime de Vahan TEKEYAN :
- "Que me reste-t-il de la vie ?
Que me reste-t-il ?
Que cela est étrange, il ne me reste que ce que j'ai donné aux autres !"
MERCI pour nous tous !
ANDRÉ
Bonsoir TAREK,
Comment ai-je pu laisser passer ce poème, l'an dernier, ce qui me désole car j'ai toujours pour habitude de répondre à un poème ou à un message personnel ?
Heureusement que tu l'as fait remonter dans l'arborescence des publications. C'est donc avec beaucoup de retard, mais avec une profonde reconnaissance et mes bien spontanées excuses que je tiens à te remercier pour ces très généreuses et bienveillantes manifestations de gratitude.
Oui, l’écriture est un réflexe et une activité continue qui relève de l’acquis, nécessitant bien plus qu’une main et un stylo, car nous écrivons avec tout notre corps et avec tous nos sens. C'est de cette unité que naît, comme tu le dis, le bonheur d'imaginer, de créer, de faire partager nos pensées, nos images, nos émotions. C'est vrai que l’expression des sentiments paraît être le matériau naturel de la poésie.
Le cœur peut être le foyer de la parole poétique, mais l’exploration des sentiments et des recoins de l’âme humaine semble impliquer un travail sur soi du poète, qui paraît difficilement pouvoir se passer d’un travail sur le langage. D'où cette nécessité, comme tu le soulignes, du respect de la grammaire tout en observant, tant que faire se peut, les contraintes langagières dans cette recherche formelle, foyer de la parole poétique.
C'est aussi un bel hommage que tu rends à l'OASIS et à l'ensemble de ses membres : "Novices, fans, amateurs, débutants ou professionnels" qui n'ont certainement pas choisi ce forum par hasard, mais bien parce qu'il se réfère à une éthique : celle du partage dans l'humilité et dans le respect de chacun selon ses aspirations, sa sensibilité, et quelles que soient les formes classiques ou modernes choisies.
Un forum de convivialité est celui qui place l’expression du sentiment au cœur de la poésie La plume trop virtuose dont il faudrait maîtriser laborieusement les gammes passe au second plan car elle a le cœur trop sec. Le cœur et le moi du poète sont ici les nouveaux instruments de musique, s’adaptant aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie et aux soubresauts de la conscience.
UN GRAND MERCI, TAREK, au nom de tous les membres de "L'OASIS", pour cette belle et émouvante dédicace que tu nous adresses, et toute ma reconnaissance pour ce clin d’œil à mon endroit que je reçois avec une humilité bien sincère, très reconnaissant pour ton estime.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)