Derrière l’uniforme un tant soit peu grossier,
Coquille imperméable entre l’être et l’aspect,
Se cache la question aux multiples visages :
La peau fusionne-t-elle avec le maquillage ?
De quoi choisir un camp! Camarade du coeur…
D’où vient sa majesté, sinon de l’intérieur ?
C’est à se demander, aux abords mensongers,
Si l’on ne devrait pas vivre déshabillé.
Dirons-nous que ce corps s’est glissé par hasard
Sous le masque suppôt d’un autre aléatoire
Au point que le dedans, sauvant les apparences,
Couple le contenant avec la contenance.
A moins qu’il soit pourri de la croûte au noyau,
Que le moine et l’habit, en bons frères jumeaux,
Nourrissent la même herbe, au mal de la racine,
Hélas… Oui… C’est un fait : les roses ont des épines !
Alors ne doutons pas ! Quelque soit l’uniforme,
Il se peut que derrière un éclair nous transforme
En un bout de génie refusant la question :
Qui, de l’homme ou des mots, descend donc le crayon ?
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.