L'élan terne n'éclaire point la part chemin....
Ô jeunesse éternelle en passe de déclin
De mon œil peu rusé repère enfin ce clin !
En l’activant souvent est apparue la ride
Qui donne à mon visage un portrait moins aride.
Autrefois plus gaillard j’étais bien plus enclin !
Que me dites-vous là ? Fini le show-câlin ?
Et le regard perçant de transport opalin ?
Je crierai sans faiblir à ce Monde impavide
Ô jeunesse éternelle !
Lisez donc derechef tous ces plis dits malins
Qui sortaient, vers moulus, de nos vaillants moulins.
Mais dites à nos pairs qui redoutent le vide
« Ne restez donc plus cois avec cet air livide ! »
Qu’ils clament comme nous sans se croire orphelins
Ô jeunesse éternelle !