Bonjour maria-m,
... J'ai pensé irrésistiblement à Liszt dont j'ai réécouté les Consolations, celles que l'on donne, celles que l'on reçoit...
Sept vers envoûtants enceints par la négation du verbe casser, puissance et charme du sel... de la larme consolatrice et consolée...
Invisibilité de la femme : absence de vision.
Silence : absence de son.
Cette double légèreté face à la pesanteur du coeur de maillet... Or, il ne cogne pas, il ne frappe pas pour modeler, pour donner forme selon son caprice... Et la femme telle qu'elle est peut tout de même approcher tempérant la distance de ses pas secrets... L'air est son seul appui, femme-aile, virginale, immaculée, épiphanie... Les travailleurs de la mer sont consolés de leurs déboires, et ils consolent ceux que l'angoisse étreint : la négation est forte, elle est musculeuse, elle est vivifiante, elle est le beau vers qui se répète, avec son assonance 'sec-sel', et qui défait le sémantisme de casser..
Gratitude... pour ce poème qui donne un courage... le courage de vivre et de s'émerveiller...
https://youtu.be/sUDqX4AZL7wTradescantia