Ô vous Jeune Gascon...
Ô vous Jeune Gascon qu’avez-vous à frimer
A l’endroit où beaucoup ne cessent de trimer ?
Tenez-vous ce culot depuis votre naissance
Pour avoir, ici bas, tant de reconnaissance ?
J’aimerais à vos pas tous les miens arrimer !
Soyez donc plus bavard pour venir m’exprimer
Ce répons que j’attends, qu’il ne faut réprimer.
Dites-moi d’où vous vient toute cette puissance
Ô vous Jeune Gascon ?
Vous brettez de vos mots et l’on sait vous primer
Pour ces éclats de voix qu’on ne sait supprimer.
Ici l’on vous sait gré pour votre bien-pensance
Et pour tous vos accents vantant la connaissance.
Allez donc de l’avant, sans plus vous escrimer,
Ô vous Jeune Gascon !