Stigmates du passé jettent dans ses gouffres puérils
Sanglots sillonnent tragiques blessures en cascades
Orageux secrets enfouis dans ses plaies profondes
Tant de soupirs échos de leurs complaintes stériles.
À travers ses écrans clos où les larmes jaillissent
Et transforment ses ilots en piteuse charmille
Ou tapis de fleurs se confondent en aiguilles
Désaltèrent en vers la soif de ses chenilles.
Frissons amers a travers ses tristes confidences
Mêlent les soirs sombres aux nuits de mon sevrage
Des tourments de leurs écumes qui déversent
Sans vergogne leurs lois et soifs de leurs vendanges.
On peut dominer l'abondance de leurs outrages
En riant aussi fort que la détresse qu'ils génèrent
Parfois le gout de la récolte du raisin de la colère
Attisent mais n'étanchent la portée de leurs ombrages.
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