DALIDA ... Les larmes de la gloire
Elle attendait la nuit,
Dans ce Caire endormi,
Pour compter les étoiles,
Et puis elle a grandi.
DALIDA ...
(Les larmes de la gloire)
La rose que j’aimais,
Est morte un mois de mai,
Dans ce Paris qui l’avait accueillie,
Théâtre d’amertumes tragédies.
***
D’innombrables blessures de vie,
Ont effloré ses frêles pétales,
Dans ce Paris qui l’avait accueillie,
Théâtre d'une gloire triomphale.
***
De Bambino au Sixième jour,
Bien sûr ! quelques faux plis et faux pas,
Mais que de larmes versées à toujours,
Pour en arriver là !
***
S’en aller seule vers ce nulle part,
Y'a trop de bruits qui la réclament,
Comprenant peut-être un peu trop tard,
De vouloir être cette autre femme.
***
Par la délivrance rêvée du néant,
Comme un oiseau mort privé de ses chants,
Devenu proie mélancolique et honteuse,
Faire semblant alors d'être heureuse.
***
La rose que j’aimais,
Est morte un mois de mai,
Par elle, intimes et d'amour,
Ses mots d’appel au secours.
***
La rose que j’aimais,
Est morte un mois de mai,
Par elle, sincères et derniers,
Des p’tits mots d'une ultime volonté.
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Iolanda Gigliotti
(1933 - 1987)
« Le sixième jour, ou bien on meurt,
ou bien on ressuscite. »
C'est en cette nuit du samedi 02 mai que Dalida, de son nom scénique,
se confiera à la volonté de Dieu.
Elle ne se réveillera jamais.
Ce poème a été inspiré par quelques-unes de ses chansons :
Les hommes de ma vie, La rose que j’aimais,
A ma manière, Pour en arriver là , Le sixième jour,
Je suis malade et Les p’tits mots.
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Vieillir est une chance que nous offre la vie ...