Le jour où je suis né,
Ce fut le mérite à ce que l'amour invente
Sans devise alarmante
Mais un vœu qui engage à vicier le sacré.
Le jour s'est avancé
Et la nuit a œuvré sans être consentante
Sans en être émouvante
Ni même dans l'espoir de se voir réfuté.
Mais l'art l'a fait fuyante
En sachant que le mal est d'être débordante
A cet amour mort-né.
Pourtant l'âge absolu n'est pas en dilettante
Mais son âme haletante
Qui se met à l'office et sert au profané.
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Cueille le jour, que la nuit en sevrage soit l'infini !
Carpe diem, nox ablactationis sit infinitum !
