Il y a de ces gens sur oasis…
Il y a de ces gens qui se coincent et se massent devant une plume
D’autres qui s’exclament et qui s’en retournent derrière les dunes
Il y a ceux qui sont marqués par une locution ou par quelques vers
D’autres gens qui extrapolent en couronnant tout autour d’un verre
Il y a ceux qui contemplent le soleil et qui en sont très touchés
Une pointe parfois jalouse mais sans rien ni vouloir approuver
Il y a ceux de lumière aux sens émerveillés qui plissent les yeux
Il y a ceux ou celles qui musardent sans toucher un seul cheveu
Il y a ceux, sur un instant de nostalgie, qui restent ensorcelés
Sans vouloir dénigrer les autres, juste passer et rester sans remuer
Vouloir faire un petit clin d’œil tout simple suspendu à ton sourire
Et offrir un grand plaisir à ces dames dont le cœur n’est que de rire
Il y a de ces naufragés qui passent et qui ressentent de la détresse
Malgré que même ils ont tant besoin d’un mot qu’on leur adresse
Et pour ces cœurs si sensibles aucune n’offre enfin de maladresse
Plutôt compassion, sensibilité d’une âme enflammée de tendresse.
Il y a de ceux qui joignent les mains suppliant aussi tous les saints
Gardant espoir de voir une toute petite lueur dans certains Ă©crits
Poussant leurs mains jusqu'Ă un dernier soupir pour crier enfin
Dans un dernier sanglot tous leurs malheurs qu’ils nous dédient
Il y a ces silencieux qui déposent à la sauvette, sans mot dire
Retournant aux oubliettes pour ne jamais s’en ressouvenir
Mais il y a ceux qui nous marquent comme un fer rouge
Remuant en notre cœur à chacun de leur écrit qui bouge
Il y a de ces rêves qui ne se méditent pas mais qui soupirent
Lorsque dans les écrits un parfum léger embaume vos dires
Et qu’on auditionne frappant en notre cœur de cette aumône
Et que tous expriment avoir aimé ce qui fut retenu par l’apôtre
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.
