T’avais ma main et mon p’tit cœur
Tout tartiné de fleurs des champs
T’étais mon père aux milles feuilles
Où s’éventaient tous mes espoirs
J’t’en voulais pas, moi j’voulais juste
Prendre ta voix et tes romans
Pour me couvrir le soir venu
De la chaleur de leur étreinte
Je n’ai pas grand-chose à raconter
Dans cour d’école à mes copains
Que d’vieux souvenirs à décrocher
Quand l’vent passe, à bras portant.
T’en fais pas, j’vais pas pleurer,
Mais l’temps parfois est un peu long
Quand l’envie, m’prends, d’être grand
Entre deux cuillères à soupe
Comme ça l’espoir rapetisserait
À force de voir un peu plus loin
Et j’pourrais écrire tous les romans
Qui sont restés dans tes tiroirs
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sylvianni