EN FRANÇAIS DANS LE TEXTE Il nous vient souvent à l’esprit que l’usage du dictionnaire est en train de tomber en désuétude parmi nos jeunes générations, d’où un affaiblissement de la langue. J’ai donc voulu voir jusqu’à quelle limite du bon sens on pouvait pousser l’usage du Français tel qu’on le trouve dans les dictionnaires.
Le texte ci-dessous a été écrit à l’aide d’un gros dictionnaire dont je ne divulgue pas l’identité précise. Très connue tout de même.. Sans cette aide précieuse je n’aurais pas été capable d’écrire dans cette langue.
Lisez et essayez de traduire en Français ordinaire... Aidez-vous si nécessaire d’un dictionnaire, ou alors de ce que mon papé aurait appelé Gaugle et qui de nos jours se nomme Google.
Et je jure qu’on pouvait faire beaucoup plus obscur encore.
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Portrait.
Il était blésois et il blésait, à la suite d’une glossite. Il était atteint congénitalement d’une hypoacousie fort diminuante, ainsi que d’une blépharite aiguë, ce qui lui donnait des œillades de braise. Son appendice nasal, long et mou, le faisait ressembler à un nasique, et lorsqu’il parlait, c’était avec un nasonnement épouvantable. A cause de cette infirmité, il ne pouvait pas supporter les nasardes. Par contre il jouait fort bien du larigot parce que cet instrument sonne une octave au-dessus du nasard et que, cela lui étant lacrymogène, il en tirait des avantages thérapeutiques !
Gêné par cet organe colossal, il était devenu maniaco-dépressif, il mangeottait avec inappétence, ou bien oubliait simplement de procéder à la manducation.
Pour couronner le tout, il n’avait pas un maravédis vaillant et il passait pour un maroufle dans le quartier.
Devenu misanthrope, acariâtre et cacochyme, il avait essayé de s’empoisonner, mais avait échoué, étant mithridatisé depuis longtemps. Pour tromper son ennui il jouait tout seul au hoca ou biribi.
Finalement il chercha dans l’alcool la mitigation de ses tourments. Ce fut la fin de tout. Il fut atteint d’hépatocèle. Son teint vira au jaune. Le jéjunum et l’iléon furent attaqués. Il ressemblait de plus en plus à une goule.
Il mourut d’idiopathie, le jour des Ides de Mai. On dut l’achever d’un coup de hie bien appliqué.
Ses obsèques ( à l’antique), furent présidées par un hiérophante et son corps inhumé dans un hypogée au son des nénies, tandis que les oiseaux faisaient vibrer leurs syrinx.
Ainsi finit-il tristement sans avoir trouvé de népenthès.
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......La démonstration est donc faite que les Dictionnaires sont encore une de ces bonnes choses dont on ne doit pas abuser..!
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers Ă moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)