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     Les Dés mallarméens
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Expéditeur Conversation
Tradescantia
Envoyé le :  13/7/2022 4:46
Plume d'or
Inscrit le: 13/7/2021
De: Zhoushan Xiaosha
Envois: 658
Les Dés mallarméens


I


suggestions_


la silhouette
au coeur du trigone qui condamne le passage
on lui a tranché la tête

effleurant mon pas de contrevenant
maintes feuilles contrefont
le marron des chérubins putrescibles
où proémine le chef funèbre
un trou érupte
la pelletée phéophore réitère

de décidence en décidence
une minute d'air nomade vient dérebuter un papier
sur la candidature duquel
une encre violine image la résurgence d'un thrène





II


l'apparu_


soudaineté duale

ces rubicelles lycofrages
d'un regard qui

trans-
fixe l'orée

nattée de secret
et d'album

d'onirifié
et de réel





III


vivification_


incluse dans la fenêtre
une bête noire rayonne

et la divise
une verticale fauve
que lisère du blanc cassé

elle amorce le bondir
et sa langue qu'elle tire
ovalise l'andrinople et la crueur

chacun des sabots gorgé
des imminences des chocs
afin que les transparences quadrétoilent





IV


de la lampe à la lampe_


l'abat-jour matutinal
avec sa lumière safran
coule

devient un ruisseau

tout le jour
je marche sous la pluie battante

jusqu'à ce grand lac
qu'allument les feuilles d'automne





V


cacochyme_


elle glissait lentement
à travers la pause des souffles
après que les faîtes
eurent effeuillé longuement

elle n'éprouvait plus la faim
enfantine des ronces

abandonnant ses émaciements
au parsemis de la chute polychrome
qui allumait les arantèles verrières

un essor comme bris fit ce papillon
des ignescences niellées de poudrin





VI


bestiaire sylvestre_


parmi le silence
bruissé d'orle

du cri
poignit la lettrine

et la ramure en jaillit
actinies treillissant vers le ciel

tandis qu'entre les libers verticaux
une silhouette de cryptide
sertissait son instant
dans l'ardente répercussion du vert pluriel





VII


église artérielle_


bordeaux radial
tout au bout de la nef
un coeur dépeint

les systoles verrières
vêtent de rutilances tuniquées
l'angoisse et la bienveillance
le numineux vulnéraire
et le demi-secret d'un ange





VIII


sentiment de sinople_


puissamment sur ma halte
le vent souffle et
sait les voeux de trouées
où la traverser

en émotions
il mue les faîtes
et l'érinye se délite
avec la plus fugace

au scintillé de l'alumelle
le sang échéant
allume ses nouveaux vaisseaux
ses nouvelles issues

pour gagner les verts et se mêler
aux ralentis de leur myocarde adoptif





IX


nova_


le beige transitoire
de la semi-lune
par-dessus la guipure des faîtes

le spadassin n'en finit plus
de distancer le coup
dans l'imminence des étoiles

les métaphores attrites fluent

les prosodies mélancolieuses et orantes gouttèlent

l'effus va se profilant
en clair d'évadé





X


misère miraculeuse_


cette voix goujate et piètre incarcère la forme acuminée entre les contrats d'une tache qui avilirait le tapis de la chambre vingt-quatre

(rire triste et vigoureux)

or l'heur de la fantaisie a saisi là tout un délinéament ichtyoïde pour s'épanouir

et le reliquat d'arantèle suspendu au plafond patiente jusqu'à l'aubaine des pêches

il n'est pas exclu qu'accompli le poisson s'évade par la fenêtre en mansarde parmi la persuasion de pluie marine

il restera toutefois l'étoile liliale de la taie d'oreiller
sa nage tranquille en le vêpre onirique
à côté de mes veules appâts

tandis qu'en une dernière foudre mince
s'évanouira le fil





XI


sépulturées_


dans la voirie neigeuse
qui aura évincé la boue
pour préluder aux transparences
les feuilles d'automne
endormant leurs limbes ignescents
ont gagné un luisel
à l'enfance même du cristal





XII


transmutation_


le couchant

mais essentiellement ce qu'il fait de la chambre
avec l'instrument de la fenêtre en mansarde
que j'ai entrebâillée

instrument
car il y a imminence musicienne

et même organe
car il y a le vivant s'évertuant

comme il appose le tremblé
de ses quadrangles mirabelle
sur les fleurs prasines de la tapisserie si éclose

un devoir de différence empreint les corolles
une exigence de cloison fée

un nectar et son butineur naissent
de la reluctance du jour qui expire





XIII


la dernière proie_


une sphère de soie
tissue de bleus et d'ors
lentement descend
vers l'appétition du jaguar

après quelques rebonds
sur la tacheture frémissante
elle roule les reliques du rouge
loin de la griffe pannée





XIV


rescousse_


enluminures des carreaux
pointillés des réverbères
serpentements duals des voies

parsemis du contrebas
les lueurs de la ville
à l'orée de la nuit

vont mosaïquant un phare
pour guider la cathédrale
sur la mer de brume





XV


les galaxies silenciées_


ce soir les flambois zéphyriens
de la forêt haussée au fusain
brûlent le poème mystique
transmis à l'encre d'étoile
sur le rouleau bleu nuit

dont le souffle du déploiement
époudre le sépulcre lactescent de l'auteur
et le fermail de l'almageste princeps





XVI


suicidé_


des heures de vent sont délivrées
le jaune pâle nervure une voile
la roseur de son ovale enfle

sur la main diaphane
gouttine une rade fraîche


lorsque les pulpes se desserrent
une nuance de pouls dernier
fait papilloter un sillage





XVII


le pleur-ciel_


sur la veilleuse
de la tombe
cet ange peint
les yeux clos

sous la flamme
surabonde
son silo de larmes safran





XVIII


sagittaire_


la brume estompe les arches du pont

dardées
les tours dans l'immobile
les feuilles d'automne adverses à la résurgence des rais
les flèches de jais pour la cible et l'aile affines





XIX


couronnement du surréel_


une longue suite
de traits d'ombre
au bord de l'hectare

ma main
sait en faire
une réunion multicaule

et mon pas
sait partir
à la recherche de ses corolles





XX


suicidance_


de son chandelier
qu'incèrent les coulures ruinistes
le tango veuf d'une flamme
domine le bain
et son oscillatoire vivant

cette chair d'orange claire
qui ouvre
et élonge les emperlements de son angle

le miroir qu'embue du safran
détient un secret
qui passe le reflet
de la complexion échappant le coutelas
à son relèvement d'entre les eaux algides





XXI


émancipation _


à la pointe de chacune des branches de la rose des vents s'exhalait ce cerf-volant même que la main vulnéraire de l'enfant est sur le point d'échapper quand promener ainsi le ciel en laisse va meurtrissant jusqu'aux bleus les météores de son regard





XXII


legs périhélie_


au pétale rose
j'ai remis
le demeurant de ma vie

le vague va scénographiant
les palindromes de la durée
à l'acmé diaphane





XXIII


arborescence_


du titre d'une pièce lointaine
une Égypte onirique m'ennuage

par ses pulpes généreuses
un sycomore m'a engourdie
à son écorce le sommeil m'adosse

et parmi le succès nocturne
les palpitations exquises
qui fleurissent ses ramées
vont constellant ma scène assoiffée de réplique





XXIV


ravissement_


mes soifs s'étanchaient surtout
à sa lenteur clarinée de verseuse

tout autour de la cascatelle de thé
couleur d'aurore éclosière
l'immuance en céramique bleue
des papillons kyrielles





XXV


après la giboulée_


gifle de neige
donnée à ta pierre tombale

dans l'ovale dédoré
le visage fond

à chacune de tes transparences
fait escale l'arc-en-ciel





XXVI


juillet nué_


une jaillie
nielle de son oiseau
l'azur

son éploiement nébuleux
souffle et relustre
les coquelicots frumenteux





XXVII


révélable_


lentement
s'ouvre le bordeaux des volets

le rose diaphane des corolles
parsème les alentours
de sa béance feuilletée

la latence est défiée par une pulsion de coffrets

et des aigrettes multiplient
l'oblique volante au-dessus de la route

mon voeu de délivrance aussi
s'enhardit à empenner ma péripétie





XXVIII


cardiaque_


prélude à l'automne
le sinué des feuilles

et leur diagonale plurielle
inachevable estompement des fûts

systoles vermeilles et or
de brise

qui approchent du coeur





XXIX


la vieille maison_


les volets de grenat
sont déclos

les carreaux
brûlent de corolles garance

bûcher des reflets
et du fantôme qu'ils déguisent





XXX


rouge_


marinier
de la brise

un pétale
fait halte

un rai
telle une épingle

la pierre aussi
saigne





XXXI


extinctions_


dans la salle d'eau
la cire ruiniforme
aura enseveli le chandelier

en flamme négative
un papillon point

s'en détache

et volète

jusqu'au safran inégal
qui lingote la lampe

longuement prodigue
de sinuosités
et de rebonds

enfin au clair d'orangé
il se pose en patience de plaie





XXXII


voleurs d'éclats_


les intermittences des nuées
rallumaient sur l'édifice
les ors dont les griffons s'étaient demi-vêtus

de passage en passage tramant une envie
tumultueusement des freux
iraient diminuant l'ascendant d'un soleil





XXXIII


aux prémices de la fenêtre et de l'abat-jour_


des émanations de croix
dans le trouble lamellé
du safran blême

un levant est supplicié

un rhombe lactescent
trémule d'asyndète
au mitan des armoires

orphelin de la clarté





XXXIV


au bal céleste_


un délicat nuage noir glissait
ses métamorphoses sur les étoiles

et presque de concert
nous nous sommes écriés :
« Regarde, la lune va mettre son loup
et pourtourner les yeux qu'elle a posés sur nous ! »

c'est depuis ce nocturne-là
que je m'évertue à raviver
ta voix et ton parfum
avec des poèmes lucides
qu'un aérien velours masque





XXXV


vitrail résurrectif_


ce rai
de tous les franchissements
autour duquel s'étoffe
ton épiphanie





XXXVI

fenêtre de l'embellie_

rose
un drap
cascatelle suspendue

et la vétuste lanterne
son rêve
d'y retremper la lande de ses cires





XXXVII


messidor après la guerre_


tant de sang linceulé
de nocturnales cyanées

à déblondir pour jamais
nos moirures de pain





XXXVIII


relèvement d'entre..._


partout
dans la maison de Marianne
des fragments de craie

multicolore ossuaire sporade

et l'enfant Louise
infatigable
à redessiner

à rédimer

à réinventer

le corps sur le tableau noir





XXXIX


sanguine_


parmi la façade
que le courre insole
des dorages léoninent un découpage

dans le dernier quart des degrés
qui me dévoient et qu'il domine
les mines de mes carotides exécutent une proie





XL


fraction d'octobre_


la bruine perlière
platine l'effeuillement

sanguines digitées
et xanthies
nervurent ce rêve
de transparence

où passer la saison de méchoir





XLI


aumône_


mon coeur
en oripeaux de mendiant
pour ce rai du levant
vaisseau pollinique des voilages





XLII


réconfort_


de carreau
en carreau
le serpentement
d'un flocon

sa morsure de fraîcheur
dans le sel de mon pleur





XLIII


crayonnage d'enfant_


entre le bonhomme de neige
et la fillette rose
un coeur orangé
qui le dispute à l'arbre
pour affruiter les nuages





XLIV


au cimetière de Zhoushan Xiaosha_


au travers de mes pensées
la ravissante libellule

et l'éclat joignant l'éclat
m'est soufflée la solution





XLV


partages_


s'élucide et s'irise aujourd'hui le foyer de la force qui me fut donnée au moment où il fallut lever avec ton père et ton frère le poids de ton cercueil blanc

quand je vois cette libellule inlassablement revenir entre le ciel et ton stûpa infatigablement prenant sa part de mes journées sans trajectoire et sans réponse





XLVI


ailes soeurs_


j'escompte retourner à Zhoushan en oiseau parent de ta cendre et en résurgence surprise de transpercer le fabuleux





XLVII


le cryptide hyalin_


dans l'angle du carreau
se réfléchit le crépuscule de la chandelle

un félin mûr
tombant de l'arbre
en est pénétré

au milieu de la cour se figeant
son regard
est un oeil bleu cendré et une flambe à l'équerre





XLVIII


adoptions_


aussi je consacrai
des journées entières
à parcourir les voiries
pour recueillir les étoiles foulées

et dans la modicité
de ma paume s'incurvant
ces denses orphelines des altitudes
savaient étancher leurs soifs





XLIX


aube_


à la pointe de mon bistre insomnieux
se perce et se dilacère
le vague fuligineux des masses émergentes

il en jaillit des corolles hiémales
qui arquent en roses un ciel
au-dessus de la cour
que viennent furtiver des gemmes de félins





L


du feu au feu_


ma tempe effleurée
par l'oiseau de cendre

ma pensée fugitive
déjà évanouie dans le brasier urbain





LI


nuance_


sur un degré
de l'escalier
qu'octobre pyrochrome
illuminait

par lequel je progressais
vers le jardin public
enlyré de l'absolu de l'enfance

ce morceau de papier

rouge

dont la mouillure
parut récente

 
il manque
du cruor
quelque part
au plus guerrier des alizarines





LII


la jeune passante_


l'éclaircie
vole les moroses

et tout à coup
dans l'hymne ruisselé de la ville
sur les barbes lucides
d'une plume perdue
ce pas
gracieux
et complice
à en recomposer l'oiseau
qui préludait au premier ciel





LIII


apesanteur_


tout le rose du jour
réuni en cet aluminium globulent
qu'a foulé mon pas

d'anthracites en automnures
de mélancolies en réembrasements
abstrait des directions
et de leurs contrats

il s'évertuera à décacher les jardins





LIV


séjour_


j'aime, au bout de tous mes nomadismes, revenir dans ce logis qu'on appelle "la petite chambre", foyer où d'abord convergent toute sorte d'inflexions de voix insaisissables, pour s'éteindre par degrés, et ensuite faire saillir, laisser peser, le fruit du plus nourrissant silence ; la récurrence des oiseaux de couleurs baignant dans la lactescence des voilages, qui ne les dilue cependant pas ; et ceux-là qui sont gorgés de la nuance rouge sang tendent ardemment vers l'incandescence vermeille de la poignée qui claire la promesse du vol et du ciel





LV


ravissement_


il traversait le long clair-obscur de la forêt

lorsqu'il franchit la lisière
il s'aperçut que le bouquet
qu'il avait ourdi de musarderie
en musardise à travers les champs circonvoisins
était entièrement effeuillé

médusé il essaya de revenir sur ses pas

une brume parme, des linéaments incarnats, des ondes bleu effaré
allaient métamorphosant et approfondissant le clair-obscur

il desserra la caducité de son poing
et tandis que les tiges sans pétales s'échappaient
aux fins de joindre l'humus

le sublime lever de sa main fit une étoile éclatante





LVI


désir de dérive_


au faîte empoussiéré de l'étagère

l'ange
de toute sa nudité de bronze
se prélassant

mire
l'écaillure et la brisure de son vol
dans l'outremer du grand vase





LVII


prise_


poussière d'eau
dans la lumière froment
de la lampe circulaire

les fils arachnéens
scintillent d'absence

mais les grandes ailes éployées
que la pulpe ingénue de mon index
dessine dans la buée des carreaux
circonscrivent l'azur





LVIII


par-delà_


de toutes leurs couleurs
les enfants font avec la rue
de pétillantes sinuosités
et les perpendiculaires
les plus abstractrices





LVIX


éclat d'éternité_


et d'un soir
s'augmente
l'arcane

aussi du jardin
se prononce
la saillie lumineuse
du rose

dard vrai
dont frissonnent les flancs
de l'ogresque temps





LX


goniokinésie de l'automne fluvial_


l'angle
infatigable
que refait l'oblique sud
des foisons de feuilles décidues
avec l'horizontale du courant où elles nordissent





LXI


impassible_


à l'intérieur d'un lanterneau
au pied de la madone écailleuse
une bougie brûle
son semblant d'éternité

fraction marmoréenne
où trémule du rose

parangon du vent qui agite
le long lé de la mer
en traversant les cimes
où sombre ma prière





LXII


théâtre_


myriades de cigognes

effarouchées
par mon pas à l'arrêt
elles s'envolent

ravissant l'étoffe prasine des prés
qu'elles tirent sur l'acte azurin





LXIII


plaie_


une feuille
lance dansante
écorche
le vent qui l'emporte

la venelle
où je m'engage
effusion
de solitude





LXIV


de promenade en promenade_


depuis si long temps de rêverie
ce ne sont plus
des branches brisées
au-dessus de la rivière

les berges
pêchent à la ligne
l'éternité du courant





LXV


nuagelet_


bleu ciel
et s'il s'approchait de la cruauté
l'oiseau lilial
qui se défait indéfiniment
dans ta vasteté

et que la cadence palinodique
reconfirmant la crueur du ponant
aliène des envergures
et des hautesses





LXVI


impressions d'église_


de très hautes ouvertures, nutricières des rêves du vitrail, allument les ors qui ceignent, enrubannent ou arment

la blancheur éclatante des suggestions qui vêtent les hagiosomes consume le succès de la matière

une mélancolieuse musique sera récurremment discontinuée par cette tousseuse spectrale que je tiendrai pour une moniale lorsqu'elle aura trouvé l'espace et le temps du cimetière de mes fées




Tradescantia




emariva
Envoyé le :  13/7/2022 6:08
Plume de soie
Inscrit le: 22/5/2022
De:
Envois: 123
Re: Les Dés mallarméens


à petits pas de silence, vous lire, remercier.


----------------

islander
Envoyé le :  13/7/2022 7:33
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 11/4/2009
De: Baltimore, Bretagne
Envois: 57685
Re: Les Dés mallarméens
voyage dans les cathédrales et les constellations, fascinant, foisonnant, surprenant, hélas le sens m'échappe souvent (problème de culture ?) alors vive le mystère poétique, la découverte des mots, applaudissement pour ces oeuvres poétiques de grand intensité, merci


yann



Ancielo
Envoyé le :  13/7/2022 8:27
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 18/10/2021
De: Seine Maritime - Dieppe
Envois: 8845
Re: Les Dés mallarméens

Hum C'est un poème par jour.
Là le nombre est largement dépassé.
Il faut respecter ça
C'est pareil pour tout le monde Tradescantia.
dolores
Envoyé le :  13/7/2022 8:42
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 24/8/2009
De: france : 06 Alpes-Maritimes
Envois: 34143
Re: Les Dés mallarméens
Bonjour Tradescantia

Ancielo à raison c'est beaucoup trop long d'une part et d'autre part c'est un seul poème par jour
En mettre autant ne pourra être correctement commenter et là je ne le ferais pas car je n'arriverai pas
à me concentrer pas plus que cela

Bonne journée


----------------

Sybilla
Envoyé le :  13/7/2022 13:46
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95479
En ligne
Re: Les Dés mallarméens
Bonjour Tradescantia,

J'ai pris le temps de tout lire et de tenter de rentrer dans ton univers poétique original !
Ce sont de magnifiques poésies d'une très grande profondeur qui remue beaucoup par son intensité de tes émotions à travers ces dès de Mallarmé !

Cependant, Ancielo et Maria ont raison, c'est très long et il est difficile de se concentrer sur tout le contenu de ton très beau partage !



Belle journée cher ami poète!
Toutes mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

yoledelatole4
Envoyé le :  13/7/2022 19:32
Modérateur
Inscrit le: 15/3/2010
De: là où personne ne revient ....
Envois: 32024
En ligne
Re: Les Dés mallarméens
bonjour j'ai lu jusqu'à la fin et comme Yann je n'ai pas tout compris mais il se dessine de très belles et émouvantes images
mais Ancielo à raison tout le monde n'ira pas jusqu'au bout


----------------
la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Tradescantia
Envoyé le :  14/7/2022 3:31
Plume d'or
Inscrit le: 13/7/2021
De: Zhoushan Xiaosha
Envois: 658
Re: Les Dés mallarméens
Bonjour,


La chambre que j'occupe présente une grande fenêtre double. Dans la seconde vitre est découpée, sur toute sa longueur, une bande rectangulaire dont les bords sont taillés obliquement. La lumière qui s'y réfléchit donne naissance à de féeriques irisations : des morceaux d'arc-en-ciel, parfois habités d'ombres trémulantes, frémissantes, voyagent dans toute la chambre... c'est dans l'un d'eux, comme dans une palette, que je trempe mon faisceau pour vous exprimer ma Gratitude, vaillantes lectrices et vaillants lecteurs des soixante-six nuances composant les Dés mallarméens...

Oui, 'le mystère poétique, la découverte des mots', 'à petits pas de silence'... Comme je reçois au coeur ces ressentis ! ...

La journée vous soit une palette de nuances évocatrices ! ...


Tradescantia


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