Acté
Que joue là , ce rôle dans la cour de la vie ?
Qui ne m’autorise plus aucune douleur,
Sauf, je garde en moi une telle ignominie,
Que dire sinon les crises en proie du cœur.
Peu fier d’une désinvolture je glisse,
Si je n’écoute que d’une oreille un propos.
Et ne laisse sur ce visage qui ne plisse,
Je ne transparais pas de l’âme dans l’écho.
La découverte de mes aspirations,
Sauf erreur elles ne peuvent s’apprendre ici.
Le flux d’existence qui est de passion,
Que joue là , ce rôle dans la cour de la vie ?
Fort las il naît de ce sourire obséquieux,
Puis comédien acté sans le spectateur,
Je ne ressens pas l’instant plus que précieux.
Qui ne m’autorise plus aucune douleur,
Savamment concis que laisse la destinée,
A une perte savourée si je fléchie
Moins que la faiblesse de sueur imprégnée.
Sauf, je garde en moi une telle ignominie,
Prônant de seul instant susurré plus précis,
Un bon sens m’emprunte des pas d’une hauteur,
Qui insinué de discours pompeux s’écrie,
Que dire sinon les crises en proie du cœur.
Je ne tiens pas assurant autant l’éloge,
Désœuvrée le mot qui me rend calculatrice,
Si caractéristique critique qui plonge,
Peu fier d’une désinvolture je glisse.
Notant irresponsable mon acte pour trame,
D’un hymne ancestral lancé d’un concerto,
Ce son même troublant qui déroute se pâme,
Je n’écoute que d’une oreille un propos.
Chercher moi, le signe miséreux inconfort,
Donnant à ma chair cet insidieux supplice,
Ne voulant plus qu’il soit clair voyant de mon sort,
Et ne laisse sur ce visage qui ne plisse.
Suivez le chemin ourlé de mes ecchymoses,
Que ma vie peine, traîne le long d’un étau,
Je parais pour mieux reconnaitre l’osmose,
Je ne transparais pas de l’âme dans l’écho.
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