Il y a l’autoroute
Qui avale et qui trace
Avec un aller simple
Sans espoir de retour
Mais aussi le chemin
Qui vous emmène au loin
Et reste sur vos talons
Jusques à la maison
Il y a le lampadaire
Qui éclaire sa ruelle
Mais aussi l'aveuglante lumière
Qui sait vous éblouir juste de temps en temps
Dans ces moments-là je réapprends à vivre
Dans ces moments-là je redonne encore et encore
Oui, dans ces moments-là je réapprends à aimer
Et dans ces moments-là, que repasse le temps, encore et encore
Il y a l’aube nouvelle
Avec un ciel tout neuf où j’accroche des lunes à mes nuits
Et moi, malgré tout, juste ici …
J’ai comme une cassure, un divorce intérieur
Dois-je rester, continuer
Ou bien m’enfuir au loin et tout laisser tomber ? …
La Ruelle, Cavalliero