Je joue, tu joues, ils jouent,
À la guerre, à la guerre,
Je doute, tu doutes, ils doutent,
J’ai la larme à l’éperon
Ma conscience s’emballe
Je ne sais plus, ni pourquoi,
Tout retentit dans le bruit
De mes pensées, de mon cœur,
Et j’avance dans ce chaos
Traînant l’acte, tel un fardeau,
M’enlisant dans la crainte
Et plaignant mes souffrances
Sans ce valeureux courage
Qui me couvre en silence
De tout ce que j’aurai
À détruire sous mes yeux
Je joue, tu joues, ils jouent
Au bord du précipice
Je tire ma révérence
Je fuis ma dictature
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sylvianni