A l'ombre de ton coeur,
Là où rien n'a plus de valeur,
Là où reste tant de chaleur,
Je m'assoupis en tant que rêveur.
Comment oublier ton odeur?
Où régnait tant de douceur,
Où filtraient toutes ces couleurs,
Je me rappelle de tout ce bonheur.
Qu'as-tu fait de cette image?
De cet interminable voyage,
Qui au fond pour notre âge,
N'est pour nous qu'un langage.
Je revois ton doux visage,
Baigné par le soleil de la plage,
Sans un mot ni mirage,
Dans le halot calme du rivage.
C'était comme un grand barrage,
Où tu t'éloignais de mon visage,
Pour m'imposer cette rigueur,
A l'ombre inoubliable de ton coeur.
SEMAPHORE