En quittant ma maison
Que les mots fissuraient
Je me suis égarée
Sur d’innocentes pensées
Je la regardais de loin
Tenir entre la peur
Et les murs ébréchés
À qui l’on offre que l’envie
De passer son chemin
Sans repentir, ni regret,
D’un pas pressé et soudain
Que le temps emporte.
Et mes yeux larmoyants
Fixaient cet ombrage
Qui persistait, malgré,
Les fenêtres ouvertes
Je ne savais plus rire
Je ne savais plus dire
Mais j’ai suivi les oiseaux
Jusqu’au bout de leur ciel
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sylvianni