Je n’ai besoin de presque rien
Qu’un bras de lune pour éclairer
Mes amours, dormants à l’ombre,
D’un cœur plus grand que mes pensées
Ils courent, courent, sur mes songes
Sans trébucher sur ma mémoire
Je les regarde, sans faire de bruit
Presqu’immobile en ma demeure.
Je n’ai besoin de presque rien
Qu’un peu de bleu pour me border
Quand la noirceur reprend ses droits
Et qu’elle me cache mes rêves d’hier
Qu’un peu de rires à partager
Qui se faufilent comme des enfants
Qu’un peu d’azur à contempler
Sous mes dehors frissonnants
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sylvianni