Déguisement toujours, ô merveille d’un sort
Qui ne peut apparaître autrement, je le crains…
Un trésor de fortune habillé en pourquoi;
Pourquoi ne pas aimer? C’est donc un risque à prendre!
Que je prends volontiers à l’image sans doute
De ce rire incompris devant l’inattendu:
Victime au désespoir, ma peur n’est pas ici.
Je m’attache aisément à tout ce qui me peine.
Et me peine pourtant, ce désir insatiable
Qui manque de courage et parfois d’insouciance;
Mon coeur a ses raisons, connaissez-vous les vôtres?
Pour rester comme un clou planté dans la quiétude!
J’ai la vie rude… Enfin… C’est ce que dit l’ami
Du bout de ses deux lèvres à mon corps molesté.
Le temps n’a pas fini de couler droit devant…
Alors, je vous le dis, pourquoi ne pas guérir?
Et tenter l’impossible, ensemble si possible!
Tout faire pour nager au-dessus de ces heures
Qui subissent le poids de notre gravité;
Je ne veux pas mourir sans avoir connu ça.
L’énigme, réfugiée à l’intérieur des lignes
De ce poème écrit à l’encre d’une larme
Qui préfère accoucher de manière anonyme,
Pour être dévoilée se passe bien de rimes.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.