Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
72 utilisateur(s) en ligne (dont 61 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 4
Invité(s): 68

gentilprince, Ancolie, steve, terry, plus...
Choisissez
Moi en 2013
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Spleen
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
ELTEOR
Envoyé le :  12/7/2022 18:45
Plume d'or
Inscrit le: 19/6/2016
De:
Envois: 1912
Spleen
Spleen

Ô brisez ce miroir, il m’est las de me voir
De jadis à naguère, un spleen à l’humeur noire
Errait tel un fantĂ´me, au fond des souvenirs
Comme un chant cruel, il ne peut me rajeunir.

Mortel destin m’est réservé, je hais la mort
La camarde veut, me fait croire à l’oxymore
La clarté de l’ombre, la vie dans le néant
Mensonge en vérité, la fin, un trou béant.

Je suis condamné, tel Sisyphe, à supporter
A subir, le poids des ans, comment apporter
A mon lointain passé, les fleurs de la jeunesse
L’éclat délicat, reliquat de ma noblesse.

Un spleen mélancolie, au parfum aigre doux
Langueur atone d’ennui d’une nuit trop noire
Des souvenirs cafards, souvenances d’un soûl
Quand l’alcool défraîchi nous joue des tours du soir.

Sombres pensées de désespoir, un crépuscule
D’humeur à jeter au feu, l’amour trahison
Enfermé dans la bouteille, là où tout bascule
A réveiller la gueule, d’un matin prison.

La tĂŞte dans le cul, Ă  frapper les murs
De nos larmes de sang, Ă  vider tout son vin
Sur son corps Ă©pave, Ă  vomir la saumure
Frelatée du tord-boyaux que l’on croit divin.

Je veux quitter ce corps, sortir de ce carcan
J’ai l’esprit enchaîné, entravé par des fers
Je suis un dieu, je sens en moi ce volcan
Qui veut, qui va exploser, je suis en enfer.

Pourquoi, suis-je mortel ? Condamné à mourir
A subir les ravages du temps, ce temps si court
Qui fuit, qui s’enfuit, et qui me fait, tant souffrir
Luttant contre mes démons, sans aucun secours.

Dois-je supporter ce lourd fardeau, d’os, de chair
Qui au fil des jours, se racornit et flétrit
Le miroir ne ment pas, la vie ne vaut pas chère
Je rage et j’enrage, de vivre en sursis.

Sybilla
Envoyé le :  12/7/2022 18:54
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 94881
Re: Spleen
Bonjour Olivier,

C'est pourtant le sort de chacun(e) pour nous toutes et tous un jour !
Et nous ne pouvons arrĂŞter les aiguilles du temps qui passe !

Magnifique poésie émouvante en partage!



Belle soirée cher ami poète !
Toutes mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rĂŞve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Parceval
Envoyé le :  13/7/2022 9:22
Plume de platine
Inscrit le: 11/4/2011
De:
Envois: 3474
Re: Spleen
Telle est donc la question
Que l'on se pose tous
Sur fond d'existentielle
To be or not to be!!

Amitiés

Parceval

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster