Première nuit
D’immaculées dentelles recouvrent ta vertu
Implicite destinée que ces nuances messagères
Sied en ton sein une ferveur printanière
Séisme brûlant de fraîcheur contenue
Troubles et frissons que les sens entraînent
Entre formes courbées ou l’éden envoûtant
Libère parfums et ondées qui deviennent
Complices captivants à ces jeux ardents
Délices depuis peu hôtes de mes rêves
Grisant d’intimes voyages exaltants
Calice d’effluves, frôlé du bord des lèvres
Douceurs sensuelles aiguisées des amants
A la nuit l’étendard d’un blanc moins prononcé
Sur le sol soutien de fines dentelles intimes
Pelisse dégrafée est renvoyée au passé
Symbolique tissu vidé de son sublime
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce