Retrouvé un cahier à spirale de mes vingt ans, quand je voulais quitter la France et sa société bourgeoise, bref partir découvrir le monde, Internet n'avait pas encore inondé la planète ! J'en ai exhumé ce sonnet .



Je m'étais acheté, une très grosse coque,
Censée bien loin, aux antipodes m’emmener !
Les vieux malouins ont bien su m’en dissuader,
Avant que Neptune en colère ne me croque !

A la Passagère, on a échoué la loque,
Ce cimetière de bateaux, pour la brûler !
Pour ne pas voir ses sœurs à leur tour s’infecter,
Triste quand le marin, son bel outil révoque…

Ils m’ont tous aperçu dans le chantier qui traîne,
Guettant l'occasion tenue par une chaîne,
Mais rien, Dame la Chance m’a laissé à quai !

Il a fallu partir au devant de l’aurore,
Emprunter la grande route, empestant le brai,
Quand au zénith, le soleil de feu la dévore !



Je vous souhaite une belle et heureuse année à tous, santé , bonheur, prospérité !

Un beau poème très expressif, j'ai beaucoup aimé te lire !

Bonsoir Sandre,

un beau poème qui me rappelle aussi ma jeunesse lorsque je voulais faire le tour du monde
Mais une véritable utopie difficile à réaliser bonne soirée amitiés

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Superbe!!! Que j’aime cette jeunesse à fleur de peau

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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.

Bonsoir Sandre,
Un poème qui me rappelle bien des souvenirs à moi aussi. A 20 ans on se croit invisible, mais bien souvent la vie se charge très vite de nous prouver le contraire!!
Partir, fuir, disparaître mais finalement pour où? pour qui? pour quoi? et surtout pourquoi si ce n'est pour nous fuir nous-mêmes.
Merci pour le partage de cet instant de folle jeunesse!
Bonne année à vous aussi Sandre.
Amitiés poétiques à vous

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