Tu as croqué le sein frileux
De la femme qui te murmurait:
"J'ai mille doigts, entre nous
Et des chemins, pour t'égarer".
Tu as craché son sexe, au dehors
Des regards sinistres de l'hôpital
Où la femme t'étreignait, plus loin
Qu'un souvenir inconfortable.
Sa chair était liliale et douce
Dans la prairie où tu rêvassais
À cheval sur l'aube, irréelle
Où la femme se multipliait.
Son corps ressemblait à un océan
Où tes mains écumaient l'or
En tes désirs labiaux, humides
C'était la femme incognoscible.
Depuis l'aurore et ses environs
Tu coudoies la peau embuée
De le femme, derrière le vent
Qui expire, depuis toujours.
En prononçant ton nom étrange
La beauté croît, entre les mots
Soudés à la bouche entrouverte
De la femme, sur l'ottomane.
Que de s'éteindre, entre les murs
Blancs d'ordinarité morne
Te sembles alors si maladroit
Que la femme s'en détourne.
Que frappe ta tête, différemment
Sans la coercition des rires
Fusant de la femme, l'ensorceleuse
Qui rampe entre les vers
Et jamais, le sol ne laissera
L'empreinte de ce comportement
Dans ton rêve, ton silence
Ta rivière d'un peu plus haut
Tu as caressé la femme, nue
Qui déchiquetait ton esprit
Pour entrer en son empyrée
Assis, les yeux entrecoupés
Tu as cueilli sa plume déliée
Qui enveloppait des soleils
Au devant d'un sombre désert
Mais, le vide sidéral de ta conscience
Jeté par l'insondable démence
Ne t'a pas interdit d'aimer
Et de partager ces instants...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...