musique de René de Buxeuil
paroles de Virgile Thomas et René de Buxeuil
1913



Dans son petit lit blanc et rose
Suzette jase en souriant
Elle babille mille choses
A sa douce et chère maman
Mais, chut, il faut dormir bien vite
Nous avons assez bavarde
Faites dodo chère petite
Car petit père va gronder
Et tout en berçant la gamine
La mère lui chante câline :

Ferme tes jolis yeux
Car les heures sont brèves
Au pays merveilleux
Au beau pays du rêve
Ferme tes jolis yeux
Car tout n'est que mensonge
Le bonheur n'est qu'un songe
Ferme tes jolis yeux

Dans sa chambre de jeune fille
Suzette devant son miroir
A l'heure où l'étoile scintille
Vient se contempler chaque soir,
Elle admire sa gorge ronde,
Son corps souple comme un roseau,
Et dans sa tête vagabonde,
Naissent mille désirs nouveaux
Laisse là tes folles idées
Gentille petite poupée.

Refrain

Enfin c'est le bonheur suprême,
L'instant cher et tant désiré,
Avec le fiancé qu'elle aime
Suzon vient de se marier
Et le soir dans la chambre close
Quand sonne l'heure du berger
Elle laisse, pudique et rose,
S'effeuiller la fleur d'oranger
Puis elle écoute avec tendresse
Son époux chanter plein d'ivresse :

Refrain

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

Merci pour l'écoute mais il manque la dernière strophe et le refrain à la fin merci du partage bonne journée cher Daniel amitiés

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Bonjour Daniel,

Une belle chanson que je découvre !



Belle journée!
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci à Dolorès et Sybilla d'avoir apprécié

A Dolorès
oui, la chanson ne reprend pas le dernier couplet et le refrain final, mais il y a une explication à cela.

l'air a été repris pour la première fois en 1930 où elle est interprétée dans le film "La Petite Lise" de Jean Grémillon.
Le dernier couplet s'applique particulièrement à ce film en raison de son sujet et son interprétation y est justifiée.

La première édition en disque de la chanson est de Berthe Sylva et Fred Gouin en 1932. le dernier couplet est déjà absent, car hors du contexte du film "la petite Lise", il n'est pas utile de le mettre dans la chanson où il tomberait en porte à faux.


Anny Flore n'a fait que reprendre cette interprétation, comme tous ceux qui ont chanté cette chanson après. J'ai choisi son interprétation à la place de celle de Sylva-Gouin car apparemment, des personnes découvrent cette chanteuse sur le site.

J'ai certainement eu tort d'ajouter ce couplet, mais je préfère donner une version complète d'une chanson plutôt qu'une tronquée. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je le fais sur ce forum.

Bien Amicalement à tous les deux et encore merci.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

J'aime les chansons anciennes

merci du partage et bonne soirée chez vous