Me voilà , devant les murs blancs
Tout barbouillés de rires d’enfants
Les pièces sont vides et pourtant
Elles sont déjà pleines de mots
La nudité des fenêtres
Côtoie la pudeur des ombres
Je les habillerai ce soir
De la douceur de l’étreinte,
Celle qui fait fuir les nuits
Et qui se hâte de grandir
Sous un souhait se baladant
Par les étoiles filantes .
Me voilà , devant mon chez-moi
Je n’ai pas retrouvé les spectres
De mes passés amoureux
Tout est si blanc, c’est comme si,
Je vis sous l’aile d’un ange .
Tout est si blanc, c’est comme si ,
Je peux voir la lumière
À travers la pénombre
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sylvianni