Il a ouvert la porte, sans méfiance, car c’était un lieu d’accueil où il vivait dans le recueil et la solitude, à la recherche de Dieu. Sur ce piton déshérité qui surplombe Tamanrasset, il s’adonne à la prière et à la contemplation. Devant lui un homme, un berbère. Il semble en colère, sa parole est hachée et rapide, presque incompréhensible. Le père tend la main en signe de bienvenue. Un coup de feu claque dans le silence désertique. Le moine s’écroule sur le seuil de son ermitage. Le sang s’écoule de sa poitrine et forme une large flaque où se reflète le soleil couchant. L’assassin s’enfuit, terrorisé par son geste, il dévale la pente caillouteuse sans se retourner. Là-haut, le père Charles de Foucauld, rejoint le paradis des biens-heureux.

Capricorne, le 10/09/2021

Bonjour José,

Quel superbe récit fort émouvant et poétique sur ce prêtre qui a vécu une mort horrible et qui fut béatifié et canonisé en 2020!
Bravo !



Belle journée!
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci pour ce bel écrit d'histoire n'oublions pas merci cher José belle soirée

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