Les Nuits sans sommeil
Livre blanc dont je tourne les pages
Sur ce grand lit froid d’ un amour absent
Je demande aux anges que sur leurs plumage
De leurs ailes perlées portent mes tourments
Fenêtre ouverte à l’embrasure restreinte
Ouverture beante ou s’ engouffre le vent
Un vent grondeur qui attise mes craintes
Déchire mes sens, glace Mon sang
Regard Fixe Sur ce mur qui m‘oppresse
Aux peintures craquelees jaunies par le temps
Lumière s’estompe la solitude me stress
Fermer les yeux m’endormir en soufrant
Griffes acérées nées de mes angoisses
Puit ténébreux ou la folie attend
La nuit sans fin me jette sa nasse
cruelle lassitude ou ma raison se rend
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce