Lune souveraine, les gigantesques arbres
Frémissent au souffle lumineux des étoiles
Toi, majestueuse, tu émerges du marbre
De la nuit en déployant un halo de voiles
Puis arrive l'heure où les visages sommeillent
Et semblent naviguer sur des mers oniriques
Toi, Astre, tu surgis du firmament pareille
Aux écueils d’océans cruels et chimériques
Belle lune irréelle, offerte tu te lèves
De ta splendeur nocturne et là dans l'atmosphère
Épanouis pâleurs d'un éphémère rêve
Envahissant l'espace et d’or couvrant la mer
Dans l’écrin de ciel, ton cercle d'or irradie
Ainsi qu’un projecteur de poursuite la plaine
Il omet d’éclairer les rangs du paradis
Laissés dans un obscur paysage de peine
Parfois dans le décor une chouette effraie
Vient jouer à la Strige avec son cri strident
Mais quand le jour se lève et que tout est fin prêt
Tu laisses le soleil jouer son rôle ardent.
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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent