Ô sauvage nature..
(Re-édité pour le plaisir de certain(e)s...)
Ô vallon plein d’attrait exposant à mes yeux
Ce tableau qui paraît de contours fort soyeux
Que ta mousse en ces lieux pareille à des draps verts
Soit le graal des milieux pour nos corps découverts.
J’entends le gazouillis du ru qui se faufile
Dans le charmant fouillis d’une rive fertile.
Au bord, des aunes longs dressés en sentinelles
Surveillent l’aquilon qui souffle en leurs venelles.
Des rameaux retombant m’effleurent le visage,
Quand le torse bombant je me fraye un passage.
Ce coin a belle mine et séduit le passant
Qui randonne et chemine en un pas délassant.
Quand j’ois me parvenir des enfants la clameur
Que peut-il advenir de mieux pour mon bonheur.
Tout soudain je me dis qu’il existe sur terre
Un coin de paradis où j'ai mon ministère.